Terrassé par une longue maladie, Le chanteur Al Patino Bulantulu est décédé aux Cliniques Universitaires de Kinshasa

Publié le par Kingunza Kikim Afri

La nouvelle de la mort de l’artiste musicien Al Patino s’est répandue telle une traînée de poudre hier lundi 16 février 2009.

Nous sommes allés aux nouvelles pour pouvoir donner de la bonne information à nos milliers de lecteurs.

En effet, après avoir été terrassé par une longue maladie plusieurs semaines durant, le chanteur Nsimba Lufwankenda, connu sous son nom de scène de Bulantulu Al Patino avait été amené par ses collègues musiciens à la Clinique Ngaliema dans un état comateux.

Deux jours après, les Médecins qui se sont penchés sur son cas, ont diagnostiqué qu’il souffrait d’une insuffisance rénale. Il a été pour cela transféré aux Cliniques Universitaires de Kinshasa pour des soins appropriés.

Comme on devait s’y attendre, les Médecins sont parvenus à le maintenir à vie et à assurer qu’il n’était plus en danger.

Mais voilà qu’au moment où tous les espoirs étaient réunis pour un prompte rétablissement de ce chanteur à la voix mélancolique, le destin vient d’en a décider autrement : Al Patino est décédé dans son lit de malade aux Cliniques Universitaires de Kinshasa dans la matinée du lundi 16 février 2009.

En attendant l’organisation des obsèques, son corps est gardé à la Morgue de Clinique de Ngaliema.

Une fois de plus, la mort de cet artiste musicien paraît une occasion propice pour dénoncer certaines attitudes sous lesquelles vivent la quasi-totalité de nos faiseurs de musique. Comme ne cesse de le dire mon confrère Herman Bangi Baye d’Afriqu’Echos, les artistes musiciens congolais sont-ils condamnés à vivre de l’aumône ?...

Dans la plupart des cas, c’est le Ministère de la Culture et des Arts qui est sollicité. Mais, l’on sait que la Présidence de la République a été quelquefois une vache à lait. Cela, même si certains musiciens qui ont pignon sur rue n’hésitent pas à afficher leurs réussites financières et matérielles jusqu’à exhiber des tenues de grandes marques qui coûtent extrêmement cher.

(…) Les appels à l’aide se multiplient à chaque fois dans les médias et, pourtant, les artistes devraient s’organiser en corporation et cotiser afin d’être pris en charge en cas de maladie (…)

 

Gué guerre entre les jeunes de Kasa Vubu et ceux de Matonge

 

A l’annonce de la mort d’Al Patino, la tension est devenue vive entre les jeunes de la commune de Kasa Vubu où Al Patino résidait dans un Flat et ceux de Kalamu, précisément du quartier Matonge, où se trouve le siège de l’orchestre « Viva la Musica » au sein duquel ce chanteur avait évolué jusqu’à un passé récent. Allez-y comprendre le pourquoi de ce comportement qui ressemble aujourd’hui à un grand arbre qui cache la forêt.

Les observateurs avertis nous signalent que cette tension est perceptible si on se trouve à la place de la Victoire.  Mais que c’est pour des raisons stratégiques que cela est en train d’être couverte. Si l’on ne prend pas des mesures qui s’imposent, elle va dégénérer le jour de la sortie du corps d’Al Patino de la Morgue et de son exposition sur le boulevard  « Triomphal ».

Nous en reparlerons.

Saisissant cependant cette opportunité, le Desk Culture et Détente du journal L’Avenir s’associe au deuil qui vient, une fois de plus, de frapper le circuit musical congolais et présente ses condoléances les plus attristées à la famille biologique de l’artiste musicien Nsimba Lufwankenda Al Patino.

Que son âme repose en paix.

Kingunza Kikim Afri

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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