"Arsenal de Belles Mélodies", Une compile qui redonne du tonus à Fally Ipupa

Publié le par Kingunza Kikim Afri

°Dicaprio attendu au mois de juin à Paris Bercy

Fally Ipupa est un artiste ou, mieux, un nom qu’on ne présente plus. Chanteur émérite, possédant une voix angélique, cet élément qui fait aujourd’hui la fierté de la 5ème génération de la musique congolaise, est en train d’abattre, dans le silence, un travail de sape. De nombreuses productions fructueuses sont retenues sur sa fiche de prédilection.  Son sérieux et sa croyance en Dieu sont des atouts qui lui ouvrent grandement le chemin de la gloire, en dépit de tout ce que peuvent raconter les méchantes langues.

On retiendra, néanmoins,  qu’après son départ fort médiatisé de  « Quartier Latin International », cet ancien sociétaire de l’orchestre tradi moderne « Kibinda Nkoy » de Kintambo et du groupe « Talents Latents », a sorti, en 2009, son premier album intitulé « Droit Chemin ». Ce qui lui a valu les éloges du public et lui  ouvert artistiquement un bon chemin.

 Du coup, Dicaprio a, grâce à l’approche de son producteur  David  Monsoh, décroché un marché alléchant. Sa première production dans la mythique salle de l’Olympia de Paris est une preuve éloquente. Quelques temps après, le compositeur de « Droit Chemin » avait été congratulé par un superbe disque d’or à cause de son album qui avait battu son propre record de vente avec plus de 10.000 Cd écoulés. Il fallait s’appeler Fally Ipupa pour réussir un tel exploit. De nombreux trophées auréolent le parcours de cet artiste plein de talents qui, le 2 janvier 2010, s’est produit, une fois de plus,  dans la capitale française au Zénith et dans un espace qui avait refusé du monde. Un beau spectacle a été présenté au public et DiCap La Merveille, après avoir mis tout le monde d’accord sur sa prestation, s’en est allé la tête haute.

Jusqu’au moment où nous mettions sous presse Fally Ipupa continuait encore à séjourner dans le vieux continent.

Spécialiste des spectacles à risque et rompu dans l’art de séduire avec sa voix mélodieuse, Fally Ipupa, infatigable, est, une fois de plus attendu au mois de juin dans la mythique salle de Paris Bercy.

Ce qui fait la fierté de ce chanteur, c’est son deuxième opus intitulé « Arsenal de Belles Mélodies » avec une pléthore de chansons telles que « Cadenas », « Tsho », « Nyokalesse », « Mon amour », etc qui ne cessent de lui donner des points.  Dans le contexte kinois, le public est unanime à reconnaître que l’œuvre de ce jeune chanteur qui, hier encore, avait fait le bonheur du « Quartier Latin International », est une définition de sa plénitude dans ce long chemin que le « roi » Orphée avait choisi, dans le temps, pour égayer ses paires, en dépit de leurs différentes croyances. Et comme on peut le constater, après son premier album « Droit Chemin », son deuxième « Arsenal de Belles Mélodies » est une compile qui redonne du tonus à Fally Ipupa qui, continuant à bénéficier de l’assistance de son producteur David Monsoh, voit s’ouvrir devant lui de longues perspectives. Son parcours  étant ainsi balisé, il n’entend point baisser les coches  à mi-chemin.

 Kingunza Kikim Afri     
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