En retro, la grande dimension de Madilu System

Publié le par Kingunza Kikim Afri

Le samedi 11 août 2007 dans la matinée, telle une traînée de poudre, la nouvelle de la mort de l’artiste musicien Madilu System, le grand Ninja s’est rependue sur toute la ville province de Kinshasa.

Certains ont cru à la nouvelle, les autres, très sceptiques, l’ont pris avec réserve cherchant d’abord à faire le Saint Thomas avant de confirmer le fait.

Et pourtant, la réalité toute crue était là. L’héritier artistique de Franco De Mi Amor est passé de la vie au trépas aux Cliniques Universitaires de Kinshasa. Quelques heures plus tard, son corps a été transféré pour conservation à la Morgue de la Clinique Ngaliema en attendant le programme officiel de l’organisation du deuil.

Il y a lieu de signaler que jamais deuil d’un artiste musicien congolais n’a connu jusque là autant d’engouement dans la capitale que celui de Madilu System.

Une semaine durant, son corps est resté à la Morgue avant d’être exposé au Stade des Martyrs pour les derniers hommages.

 Les officiels ainsi que tous ceux qui avaient connu cet artiste musicien à la voix endolorie, ont défilé devant sa dépouille mortelle.

Tout s’est déroulé dans les nomes jusqu’au mercredi 22 août 2007 lorsque, après une messe des suffrages dite en l’Eglise Notre Dame du Congo, le compositeur de « Ya Jean » a été conduit à sa dernière demeure au Cimetière de la Gombe.

Né Bialu Jean de Dieu, c'est toute une bibliothèque qui s'est écroulée à travers la mort de cet artiste qui, néanmoins, lègue à la prosperité des oeuvres qui ne manqueront nullement de l'immortaliser. 

Kingunza Kikim Afri

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