Commune de Kimbanseke, Le chômage généralisé des parents à la base de la dépravation des moeurs

Publié le par Kingunza Kikim Afri

 

 

Chaque soir, au quartier Ngampani dans la commune de Kimbanseke, précisément à la jonction du boulevard Lumumba et de l’avenue Yumbi, parallèle à N’Djoku, le public assiste, médusé, à des faits qui dépassent tout entendement. Des jeunes filles dont l’âge oscille entre 10 et 20 ans s’adonnent, sans retenu, au plus vieux métier du monde.

Pendant que l’on parle à longueur des journées des violences faites aux femmes, ici, les adolescentes n’ont pas froid aux yeux pour se faire baiser par des hommes plus âgés qu’elles. Tout cela, dans le but de se faire un peu d’argent et de nourrir des familles qui, pour la plus part, sont démunies.

Devant ce tableau désolant, le député national Gautier Kididi Kiki Kilolo qui a sa base dans cette circonscription, s’insurge contre ce qu’il qualifie d’un comportement déshonorant.

Cependant, précise-t-il, c’est le chômage généralisé des parents qui serait à la base de cette situation. C’est un mal qui pullule dans notre société d’une façon générale. Lorsque la maison du voisin brûle, il faut l’aider à atteindre le feu de peur d’embraser la votre.

Ceci pour dire que lorsqu’on se réjouit des malheurs des autres, on doit songer aussi qu’un jour cela peut vous arriver. Et pour éviter le pire, il faut chercher rapidement des solutions.

Nos enfants vivent dans le même environnement. Il y a des enfants qui sont délaissés,  des filles mères qui déambulent partout pour « vendre leur corps », d’où la dépravation des mœurs que nous décrions.

Le grand mal dans notre société, a dit l’honorable Gautier Kididi, c’est le manque d’emploi. Les parents ne sachant plus prendre leurs enfants en charge, ne pouvant plus leur acheter les habits et satisfaire à leurs besoins d’une manière générale, contraignent ces derniers, surtout les filles, à se prendre en charge.

Il y a lieu cependant de signaler que s’il faut maintenant songer à faire venir des investisseurs étrangers chez nous pour créer de l’emploi, les bruits des bottes du Kivu font peur à ceux-là. Il nous faut une solution à la base

En effet dans le cas de ma base, s’il y a de l’électricité en permanence, des petits emplois vont se créer dans le cadre de PME. Cela permettra à tout le monde à se retrouver en implantant qui, une mini chambre froide, qui une boulangerie, qui un bar, qui une savonnerie, qui une mini structure générant des recettes. Tout cela va permettre, si pas à tout le monde mais à quelques parents de se trouver un emploi qui pourra leur permettre d’avoir un peu d’argent pour subvenir aux besoins de leurs familles. En tout cas, cela va arranger  beaucoup de choses en attendant les meilleures usines qui seront implantées chez nous.

Que les congolais se prennent d’abord eux-mêmes en charge en attendant le reste.
En ce qui concerne les filles de Kimbanseke, l’honorable Gautier Kididi signale que bientôt il va initier des séminaires de formation. Mais, ventre affamé n’a point d’oreilles, il faut commencer par leur donner de l’emploi par le processus dont je viens de parler.
Kingunza Kikim Afri         

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